dimanche 1 avril 2007

Dijon, Notre Dame, la cathédrale en miniature

Dijon, l'église Notre Dame
Mgr Decourtray y priait anonymement ; on l'y a surpris plusieurs fois.

Le clocher a bien changé depuis à cause de Viollet le Duc, qui a aussi replacé les gargouilles extraordinaires dont l'une d'elle en tombant au Moyen Age, parait-il, avait écrasé un usurier. Il se trouve que la gargouille représentait l'avarice.

Superstition pour les esprits faibles : aller caresser la chouette en pierre sur le côté gauche extérieur.
Cette chouette qui fait le bonheur des commerçants de Dijon est un attrait touristique. Aussi quand il y a quelques années elle fut détruite, on la refit et on fait croire que c'est l'originale.

Mais le plus gros dégât est ce que fit ce révolutionnaire qui martela pendant plusieurs jours les tympans au-dessus des portes d'entrée. On voit aujourd'hui les dégats.
A apprécier : les jacquemarts qui sonnent les heures, demi-heures et quart d'heure.

On peut voir aussi à l'intérieur la Vierge Noire qui sauva Dijon 2 fois, en 1513 et en 1944.

Richelieu en la visitant dit que c'était une véritable cathédrale en miniature, assurément une très belle église car construite sur très peu de place, elle fut élevée tout en hauteur.

Un coin que tout les touristes ignorent : la chapelle de l'Assomption, sur le côté droit, en face du couloir menant à la sacristie.

J'y tiens ma dévotion mariale. Allez vous y recueillir, le détour vaut le coup.

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